Une décharge électrique peut tuer de trois façons: brûlure, asphyxie et arrêt cardiaque. Bien que notre corps produise lui-même naturellement de l'électricité pour commander ses fonctions vitales, une trop forte intensité de courant perturbe le système. Dès 20 milliampères les muscles se contractent, risquant ainsi à bloquer la respiration: c'est l'asphyxie. Entre 100 et 300 milliampères le coeur s'emballe, de petites contractions rapides apparaissent: c'est la fibrillation, aux effets souvent irréversibles et quelquefois fatals. Soumis à des courants plus forts, le coeur ne fibrille pas mais la
résistance électrique du corps s'opposant à la circulation électrique échauffe les tissus et brûle les organes.
Complement internaute :
D'autre part, les effets de l'électrochoc se manifestent dans le sang, dans l'hémoglobine et dans le système nerveux. Lorsque l'on est électrocuté, la circulation sanguine est arrêtée, laissant le cur s'affoler, l'oxygène ne peut plus entrer dans le sang et l'hémoglobine ne peut plus transporter l'oxygène à l'organisme. L'organisme s'affole et le corps se paralyse. Dans le cas où la charge de courant est très forte, les côtes, le poumon et même les muscles peuvent se contracter et c'est une asphyxie par compression des poumons.
Le danger d'une telle décharge n'est pas seulement économique, mais psychologique.
Les victimes des courants électriques peuvent être déstabilisées à long terme par le traumatisme.