On parle d'effet papillon en référence à une étude du météorologue et mathématicien Edwards Lorenz concluant qu'un battement d'aile de papillon à Paris peut produire quelques mois plus tard une tempête à New York. En 1961, le chercheur entre dans son ordinateur les éléments de base d'une simulation météorologique déjà étudiée.
Après quelques heures de calculs, les situations qui auraient du se superposer parfaitement, évoluent de façon tellement différente, qu'il pense avoir frappé des données erronées. En fait, il avait seulement arrondi la vitesse du vent de moins d'un millième de mètre par seconde, ce qui correspond au souffle d'air que produit les battements d'ailes d'un papillon. Le principe selon lequel la modification infime d'un élément d'une chaîne peut produire à long terme des bouleversements radicaux était né.