Les personnes aphasiques doivent entraîner leur cerveau car au-delà du traitement du langage, cet entraînement stimule aussi le réseau du mode par défaut dont le rôle consiste à soutenir l'activité du cerveau au repos, lorsqu'il n'est sollicité par aucune tâche.
Une étude du centre de gériatrie de Montréal démontre clairement qu'après 6 semaines de thérapie du langage les personnes âgées aphasiques réussissent également à mieux mémoriser toutes sortes de données sans rapport avec leurs troubles. Mieux, cette amélioration est encore en progression six mois le traitement et une thérapie intensive peut permettre aux sujets aphasiques d'obtenir les mêmes performances que leurs homologues sains, y compris longtemps après la découverte de la maladie.