A l’origine, pas d’auréoles sur les statues, mais de simples « plaques » en forme de parapluies dirigées vers l’arrière pour protéger les dites statues de l’eau et autres substances corrosives.
Cette technique de protection fut beaucoup utilisée dans les églises car les statues y étaient nombreuses mais surtout car elles étaient placées en hauteur, ou l’accès, et donc l’entretien, est difficile.
De plus, étant nombreuses et en hauteur, elles se devaient d’être les plus légères possible et donc très rarement en bronze (matériau pourtant très résistant à la corrosion et surtout insoluble dans l’eau).
Vu d’en bas, seul le bord de ce « parapluie », placé sur la partie la plus haute de la statue, est visible ce qui renforçait l’image d’aura divine. Au point qu’à partir du Moyen Age, même les statues destinées a être placées à l’intérieur des églises sont représentées avec cette aura.
Complement internaute :
Dans un premier temps, il y avait un unique parapluie qui couvrait toute la statue, et qui était souvent de forme de décrocher. Puis, ce parapluie fut progressivement remplacé par deux décrocheurs qui, par l'ajout de petites pousses, augmentèrent considérablement la force de leur emprise, permettant ainsi d'étendre les dimensions de ces d'objets.
Les statues sont souvent équipées de deux décrocheurs en guise d'étanchéité et d'entretien. Il faut savoir que ces détroits ont une fonction double.